mercredi 25 janvier 2017

Les Frères musulmans forment leurs futurs cadres pour la France ... en France !

Les Frères musulmans s'implantent en France. l’UOIF ouvre des écoles pour distiller le poison wahhabite qui fonde l'action politique des "Frères", comme le lycée Averroès, où est sélectionnée l’élite des musulmans pour infester les domaines du droit, de la politique, des finances et des entreprises. Par ailleurs, c'est ce que recommandait Ghannouchi aux néo-salafistes, adeptes des "Frères musulmans : investir tous les rouages administratifs de la France et les partis politiques existant, plutôt que de créer un nouveau parti; appliquant la règle stratégique que les Bastilles se prennent de l'intérieur.

R.B

 « L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine, la haine conduit à la violence … voilà l’équation » !
Averroès
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Collège-Lycée Averroès de l'UOIF : L'arbre qui cache le désert !
Les « Frères Musulmans » - dont je faisais partie durant une quinzaine d’années de ma vie - ne semblent pas être prêts à assumer leur part de responsabilité, dans le maintien et la consolidation de la très fragile « unité nationale », promise depuis les attentats de Paris, les 7, 8 et 9 janvier dernier. Comme d’habitude, ils préfèrent continuer à prendre en otage l’islam et les musulmans, citoyens français ou résidents.
En excellents illusionnistes de l’art de l’amalgame, ils ont réussi, jusqu’à présent, à convaincre des fidèles et autres citoyens, que toute critique, fondée, de leur idéologie islamiste anachronique, théologico-politique et expansionniste serait un dénigrement de « la » religion musulmane et une injure faite aux « musulmans ». Ainsi, il faut le reconnaître, ils ont réussi à installer dans de nombreuses têtes que l’idéologie d’Hassan Al Banna et l’islam originel prêché au temps du Prophète Mohammad seraient une même chose ; que « frère musulman » et « musulman » sont deux entités égales ; que l’entité politique UOIF et la communauté des musulmans de France se confondraient presque parfaitement. Ils ont même inventé, ou adopté, le terme « islamophobie », une arme juridique redoutable, pour faire peur et faire taire les critiques les plus justes, et les plus indispensables surtout pour le salut de toute la France. L’on peut même se poser cette question, avec Pascal Boniface en particulier : Est-il permis de critiquer l’islamisme et les « Frères Musulmans » ?
En effet, l’affaire du « Collège-Lycée Averroès », qui continue à nourrir et à passionner le débat national depuis le 6 février 2015, démontre un aspect de cette illusion grossière qu’opèrent éperdument les islamistes de l’UOIF. Aux interrogations légitimes et critiques nécessaires, exprimées par Soufiane Zitouni - ex-professeur de philosophie dans cet établissement - publiées dans une tribune dans le journal Libération, ils ont préféré à nouveau prendre en otage des élèves, des parents d’élèves, des professeurs et toute une part de la communauté et de ses lieux de culte. Même certains intellectuels respectables, par ailleurs, prêtent secours à l’UOIF et lui servent de caution morale, très utile politiquement, en ces temps où les limites entre l’intelligence et l’idiotie deviennent de plus en plus confuses.
Ces islamistes ont préféré le déni et les mensonges. Ils ont intenté des procès à l’encontre de ce professeur audacieux et ont encouragé d’autres personnes à l’attaquer, au moins, sur le terrain judiciaire. L’illusion réussit même au sein des services académiques de l’Etat qui ont presque blanchi, je ne sais sur quel critère, l’établissement des reproches justement formulés par Soufiane Zitouni. D’un plateau à l’autre, d’un microphone à l’autre, ces islamistes refusent le débat de fond et se complaisent dans leur statut préféré, de pseudo-victimes d’un supposé « complot » et d’une ambiance marquée par la montée de tous les extrémismes et les racismes. Jamais, ils ne se posent la question principale quant à leur responsabilité historique dans ce qui se passe, depuis maintenant quelques années, ici en France et partout dans le Monde. Jamais aucune remise en question de leur idéologie. Jamais aucune autocritique de ce qu’ils pensent et de ce qu’ils font. L’enfer, c’est - toujours - les autres, comme le disait Sartre ?
Témoin de cette attitude islamiste misérable ; témoin aussi de cet amalgame grossier entretenu mais illusoire ; et soucieux que la Justice de la République ne puisse condamner un innocent pour diffamation, comme l’espère l’UOIF, sans l’examen de toutes les preuves matérielles existantes, j’ai décidé de prendre ma plume et mon clavier en vue de donner de l’épaisseur et de la matière à ce que ce professeur courageux a su dénoncer, en prenant d’immenses risques.
L’UOIF d’Amar Lasfar, qui est aussi président de « l’association Averroès » s’occupant de cet établissement privé, a choisi le terrain judiciaire, entre autres, pour attaquer un homme, un professeur. L’UOIF a même imposé un calendrier pour, soi-disant, tourner rapidement la page de cet incident. Le professeur Soufiane Zitouni devra comparaître devant le Tribunal de Police de Lille le vendredi 3 avril prochain. Curieusement, cette date correspond à la date d’ouverture du 32ème congrès de l’UOIF, baptisée injustement « Rencontre Annuelle des Musulmans de France » (RAMF) à Paris-le-Bourget. Une simple coïncidence ? Peut-être.
Tout laisse à croire qu’en cas de condamnation de Soufiane Zitouni, le 3 avril, la RAMF de l’UOIF se transformerait en une fête, où l’islamisme le plus perfide s’érigerait en héros de la République après avoir su, habilement, se mettre dans la peau de la victime. Le professeur, quant à lui, sera considéré définitivement, au moins, comme un « traitre » et la suite pourrait être dramatique, car lorsque la frénésie islamiste et communautariste monte, l’on est plus à l’abri des attaques les plus folles et les plus dangereuses aussi. Le Tribunal devrait, par précaution peut-être et dans la mesure du possible, reporter ce jugement, au moins d’une ou de deux semaines, cela éviterait toute exploitation islamiste de cette affaire judiciaire : simple requête citoyenne.
Je suis conscient que ce témoignage intervient dans un contexte national marqué par l’approche des deux tours des élections départementales, les 22 et 29 mars prochain. Le risque que son propos soit instrumentalisé politiquement est plus que vraisemblable. Cependant, c’est bien l’UOIF du « Collège-Lycée Averroès » qui a choisi la procédure d’urgence et, indirectement,  fixé la date du procès au vendredi 3 avril, au lendemain des élections. Les citoyens, comme bien d’autres responsables de la chose publique, sont en droit de connaître le fond du sujet et d’examiner des éléments de preuves bien avant le procès. D’où l’impératif de le publier aujourd’hui nonobstant le contexte politique. L’UOIF assumera seule les conséquences de toute probable utilisation de son propos à toute fin électoraliste. La politique du déni systématique amène parfois vers l’imprévisible. Que serait donc la politique sans cette part de l’imprévisible ?     
Personnellement, j’aurais aimé avoir plus de temps. La date du 3 avril voulue par l’UOIF, m’a imposé un rythme de travail infernal pour rédiger ce long témoignage citoyen indispensable et rassembler et analyser ses éléments de preuves. Par conséquent, les quelques cinq cents heures de travail, sans relâche, sur ce dossier, durant quatre semaines, en se déchargeant, momentanément, de mes obligations professionnelles, ne m’ont pas suffi pour l’argumenter davantage ou pour corriger ses erreurs d’orthographe, entre autres. Il n’a été relu par personne car j’ai voulu qu’il soit le plus naturel possible. Je le sais, j’ai pris un vrai risque. La relecture, par une tierce personne, pouvait induire naturellement la disparition de certains passages ou l’adoucissement d’autres formulations. Peut-être j’aurais dû faire ce choix. Mais je ne l’ai pas fait. Je ne me suis pas autocensuré. Je le jure. C’est le propre même d’un témoignage, non ? Il s’agit, par conséquent, d’un témoignage sincère et à l’état brut. Prière d’en tenir compte et de m’en excuser, le cas échéant ! 
Par ailleurs, après avoir lu le texte « Droit de réponse du lycée Averroès », dans Libération du vendredi 13 mars 2015, j’ai constaté que les « otages » et les islamistes de l’UOIF se posent conjointement toujours en victimes, d’un côté, et de l’autre côté, en garants des valeurs de la République contre l’obscurantisme, écrivent-ils. En conclusion de cette tribune, ils ont choisi cette sagesse d’Averroès : « L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine, la haine conduit à la violence … voilà l’équation » !
Ce « témoignage citoyen d’intérêt public » s’inscrit dans la droite ligne de cette sagesse du philosophe andalou. Il tente de dissiper les épaisses et obscures couches de nuages entourant l’UOIF, et favorisant l’ignorance de ce qu’est réellement et idéologiquement cette entité politico-religieuse, agissante à travers de nombreuses institutions, et s’entourant de nombreux établissements pour assurer la marche vers son cap visé, et permettre la réalisation du rêve de domination par l’idéologie d’Hassan Al-Banna demain, ici et ailleurs. Le « Collège-Lycée Averroès » n’est qu’un établissement parmi d’autres. Ses élèves ne seraient qu’une réserve en ressources humaines à éduquer et à former pour assurer la relève d’une organisation, somme toute, vieillissante.

Enfin, j’espère que ce témoignage puisse ramener le lecteur du supposé état d’ignorance à l’état d’une relative connaissance. Dès lors, l’équation d’Averroès sera reformulée autrement au moins lors du procès du 3 avril. Je l’espère vraiment !  

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