samedi 1 mars 2014

Ghannouchi : un démagogue aux Etats Unis !

Que ne ferait pas Ghannouchi, pour redorer le blason de ses "Frères Musulmans" !
R.B
Par Zohra Abid,
Rédactrice en chef à Kapitalis 

Rached Ghannouchi annonce la chute prochaine de Hafedh Assad en Syrie et de Abdelfattah Sissi en Egypte et prévoit un gouvernement de coalition nationale prochainement en Tunisie.
Invité par le Carnegie Endowment for International Peace à Washington (USA), Rached Ghannouchi, qui était accompagné notamment du député Zied Ladhari, porte parole d'Ennhadha, de la député nahdhaouie Amel Azouz, et de Radwan Masmoudi, président du Centre for the Study of Islam & Democracy (CSID), un think tank proche d'Ennahdha financé par des fonds américains, a fait, mercredi, une conférence en arabe sur la situation en Tunisie et dans la région. Il a parlé, surtout, du «modèle tunisien et de la réussite de la transition démocratique en Tunisie qui peut inspirer les autres pays du Printemps arabe».
Vers un gouvernement de coalition nationale
Rached Ghannouchi a évoqué aussi les prochaines élections, qui devraient avoir lieu avant la fin de l'année, estimant que le meilleur qui puisse arriver à la Tunisie, c'est «un gouvernement rassemblant toutes les tendances et sensibilités politiques».

«Il nous faut un gouvernement de coalition nationale, seul à même d'assurer la stabilité et le développement dans le pays», a martelé M. Ghannouchi.

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Au premier rang, de gauche à droite, Zied Ladhari, Amel Azzouz et Radwan Masmoudi : 
les visages avenants d'Ennahdha. 
Habib Ellouze, Sadok Chourou et les autres restent à la maison.
La Tunisie a su lutter contre le terrorisme et éviter la contre-révolution, a-t-il aussi indiqué, ajoutant que Ali Larayedh, ancien chef du gouvernement, «a donné une leçon de démocratie aux pays musulmans, en acceptant de céder les rênes du pouvoir» à un gouvernement de compétences nationales indépendantes.
Selon le chef d'Ennahdha, il n'y a aucune crainte pour les pays du Printemps arabe, malgré le mauvais tournant actuel, notamment en Egypte, en Libye, au Yémen et en Syrie.
«L'expérience tunisienne peut être un modèle à suivre par ces pays. La Tunisie dit au monde entier qu'il n'y a aucune contradiction entre la démocratie et l'islam», a martelé chef d'Ennahdha, reprenant un discours que beaucoup d'Américains aiment entendre.
A en croire le chef d'Ennahdha, son parti n'a pas quitté le pouvoir par tactique ou sous la contrainte, mais pour privilégier le dialogue et la constitution d'une marge coalition nationale.
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Plus démocrate et plus souriant que Ghannouchi, tu meurs !
Le wagon de la démocratie mis sur les rails
«Nous-nous sommes gardés d'imposer une quiconque idéologie et nous avons abouti à une nouvelle constitution. Nous avons adhéré au Dialogue national, qui réunit 22 partis, pour éviter que le pays sombre dans la crise», a encore indiqué M. Ghannouchi, qui a tendance à présenter la situation tunisienne sous un jour resplendissant.
«Notre pays est uni et lutte contre le terrorisme. Il a tourné définitivement une page difficile de son histoire et mis le wagon de la démocratie sur les rails», a-t-il souligné, dans une langue de bois que n'aurait pas renié l'ex-dictateur Ben Ali.
Entre le récit de Ghannouchi et le vécu des Tunisiens, il y a toute la distance de la langue de bois, de la duplicité et de la tromperie, qui caractérisent depuis toujours le discours des islamistes.

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